Buenos Aires, la Capitale ..du bon air?

Buenos Aires

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du 15 au 24 mai
Hebergement :

• Milhouse I, 60 pesos (4eme nuit offerte), patio, bien equipe, bien situee. Staff sympa.
• Rencontres : 2 tourangeais bien sympa, beaucoup de monde et de mouvement dans cette auberge qui est la plus frequente de la ville. Party tous les soirs dnas Milhouse I ou Milhouse II.
• Portal del Sur, a quelques pas de Milhouse I, 60 pesos, patio convivial, bar sur le toit. Staff sympa.
• Rencontres, moins de monde dans cette auberge mais pour le coup bien plus personnelle, sur 5, 6 pas mal de rencontres sympa : francais en amerique depuis son licenciement (tourneur, fraiseur), un autre francais, une suisse, un egyptien Maged my friend!, tres sympa et sensible, il a verse une larme qd je suis parti, c'est la premiere fois que je fais pleurer un homme¿? 2 irlandais tres sympa qui cherchaient un appart pour quelques mois sur BA, elle avait un contrat et lui a trouve un poste de prof d'anglais.

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Quelques cliches de la capitale et en passant quelques références historiques.

Photo prise le jour de mon arrivée.
Avenue du 9 Juillet, la principale de la ville, jusqu'à 14 voies! il est difficile de traverser d'une traite!

Au fond on aperçoit l'obélisque, construite en 1936 pour le 4eme centenaire de la première fondation de Buenos Aires.

..de grands écrans publicitaires surplombent les édifices. il est 23h le trafic ne faiblit pas.

La Casa Rosada, située face a la place du 25 mai. Elle contient les bureaux de la présidence. Sa couleur rose est due a l'utilisation de chaux mélangée a du sang de boeuf (pratiques de l'époque).

Face  la casa rosada, l'édifice qui
 représente le général Manuel Belgrano, 
createur du drapeau Argentin.



La banque nationale argentine.



Sur la place du 25 de Mayo des banderoles restent a demeure.
Il s'agit de message a destination de la présidente :
"le peuple doit savoir ce qui se passe", 
"reconnaître les attaques britanniques sur le continent", 
"ils nous volent notre identité",
"lutter pour la vérité et demander la justice".

Il s'agit de la guerre froide avec l'Angleterre pour la possession des Iles maldives. Ces îles ont été explorées a plusieurs reprises depuis 1764, par des marins de Saint-Malo dans un premier (d'où le nom Îles Malouines) mais aussi par les anglais (Falkland Islands) ou les argentins (Islas Malvinas). Aucun pays n'y trouvait grand intérêt cependant l'argentine les revendiquait depuis 1833. Dans les années 1850 l´Angleterre investi les Îles en y faisant venir des anglais et écossais afin d'élever des moutons et de produire de la laine.
Ce n'est qu'en 1982 que l'Argentine - en pleine crise économique et ayant le peuple en opposition en raison de la corruption qui était pratiquée au haut niveau - décida de revendiquer auprès de l'Angleterre la propriété des Iles afin d'entrer dans une guerre qui permettrait de réunir le pays. L'invasion fut lancer par les argentins, Thatcher et son armée répliqua et écrasa les argentins, depuis les relations entre les deux pays restent tendues.

Cette guerre reste un traumatisme pour les argentins en raison de la défaite humiliante mais aussi parce qu'il y eu des actes de torture et des exécutions au sein même de l'armée argentine.

Nouveau quartier huppes de Buenos Aires

Dans le quartier de la Boca, les rues et habitations bien conservées pour l'activité touristique s'appellent le Caminito.

On y trouve des restaurants, des boutiques de souvenirs, on peut y voir des spectacles de tango.

Les couleurs des façades proviennent des restes de peintures que les ouvriers utilisaient pour entretenir les bateaux.

De véritables habitations du quartier de la boca.

Petit bilan :

Destination impressionnante - la capitale avec toute son activité mais aussi son trafic incessant- mais pas trop dépaysante pour une arrivée a l'étranger. Malgré cet urbanisme poussé les gens restent sympathiques (avec les étrangers en tout cas, enfin avec les français du moins). Les places, les rues et autres monuments historiques sont charges d'histoire qui, on le sent, est encore en train d'écrire ses grandes lignes. La vie n'y est pas facile pour tout le monde, pour preuve les quartiers délabrés et les bidonvilles qui occupent une place importante en périphérie. Les emplois précaires et les gagne pain de rue y sont nombreux, cependant, malgré ces difficultés, j'ai perçu les gens dignes, humbles, ne se laissant pas aller a la débauche ou a la violence.

10 jours a Buenos Aires pour m'acclimater, me tester avec l'espagnol, trouver des bars sympa (non par hasard je n'ai trouve que 2 bars français), voir un spectacle de musique tango (4 soufflants sur le devant de la scène ça envoyait!), visiter le musée d'art contemporain, les beaux arts (90% de croûtes "paint in france" et du Rodin, mais ou suis-je??), mais aussi étouffer un peu dans les gaz d'échappement cernés par les édifices. De ce fait, il était temps de voir du pays, de prendre l'air et de chercher un peu plus de chaleur vers le nord. => destination Rosario