Salta La Linda

Salta La Linda,

1 200 000 habitants, 1240 mètres

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du 1 au 10 juillet
Hébergement :
Hostel La Linda : dortoir de 4, cependant la moitie du temps j'étais seul dans la chambre, 40 pesos avec ptit dej. Équipe de l'hostel était sympa, tout particulièrement Luis dont le job est de faire venir les touristes qui descendent au terminal Omnibus, il faut dire que la concurrence est dure, pas moins de 6, 7 agents de "détournement" nous attendent a la descente du bus, il ne reste plus qu'a faire son choix (prix, emplacement, ptit dej inclus, ..) ensuite le recruteur nous met dans un taxi qui nous emmène jusqu'à l'hostel. Le travail de Luis ne s'arrête pas la, car au soir je ne sais pas si il en est charge mais il aime passer du temps a l'auberge, payer des verres de bières, faire fumer de son herbe, raconter des histoires, rigoler, inciter les rapprochements entre célibataires, dire quelques phrases en français ("sacre bleu, je parle français comme ci comme ça, je vous aime mademoiselle, c'est la vie"), et au final emmener tout le monde au bar ou en boliche. En bref un personnage d'une grande générosité, plein d'énergie, et véritablement gentil.
Rencontre : Sur les dix jours j'ai eu le temps de voir passer du monde, pour la première fois depuis le début je me suis retrouve avec plein de français, difficile de se rappeler de tous mais il y a eu des étudiant(es) en stage ou vacances (le duo de Bernito el gaucho), François en vadrouille depuis quelques mois, Quentin (semi-resident a Salta), les lilloises, un ptit couple bien sympathique, etc.. mais aussi des belges, des hollandaises qui avaient étudié quelques phrases en français ("tu es le plus beau mec du bahut", "des sacs plastiques s'il vous plaît"..), mais aussi des amis Saltiens venus voir la final de la coupe Libertador (l'équipe Brésilienne gagna) et manger un asado copieusement arrose).
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Petit tour de la ville

Cathédrale face a la place du 9 Juillet

Le 9 Juillet justement (fête de l'indépendance de l'argentine), les argentins se rassemblent sur la place principale. Dans la matinée une cérémonie ainsi que le défilée des écoliers qui pour l'occasion doivent porter leur uniforme. Malheureusement je ne suis arrive qu'a 11H30, les festivités étaient déjà terminées..

Approche de la place Belgrano

Une église avec des jolies couleurs

Une autre église avec des jolies couleurs. Comme il est souvent difficile d'avoir assez de recul pour prendre ce genre de monument dans son ensemble je privilégie dorénavant le cliche de la demi-église, celle-ci étant généralement symétrique on ne loupe aucun détail.

une façade bien conservée

Le marche central, une vraie fourmilière ou il est possible de trouver fruits et légumes, boeuf, poulet, un peu de poisson, épices, céréales, féculents, de la restauration a bon prix, mais aussi des vendeurs de bijoux, souvenir, équipements pour cellulaires, etc. Il y a aussi des stands ou on peut trouver des gravures de musique en tout genre ou des films en dvd, interdit mais bien tolère dans cette région..

Les Gauchos

Mais ou vont ces gauchos?

Rassemblement par province.

Gauchos c'est une affaire de famille, j'ai vu des petits qui n'avaient pas 6 ans sur de vraies montures.

En fait il s'agit de la fête patronale des Gauchos, ils sont très nombreux dans la ville (plus de 5000) et attendent leur tour pour défiler dans les rues et autour des grandes places.
Les Gauchos sont les cowboys argentins qui élèvent le bétail depuis des générations.

Un petit tour en nature

A 10 km de Salta, San Lorenzo permet de prendre un peu de hauteur dans une foret tropicale. Au premier plan San Lorenzo et derrière le mont Salta la Linda qui ce jour ci est un peu couverte par un vilain nuage noir qui s'échappe d'une usine. Le temps est tellement clément que ces gaz stagnent sur la ville.

La foret est assez dense. Une nouvelle fois après avoir marche jusqu'à la croix j'ai suivi le chemin des chevaux.

On trouve des espèces appétissantes, légèrement sucrées., pour le 4 heure c'est idéal!

blague a part c'est une espèce protégée.

Une fois arrive en haut c'est l'occasion de prendre une photo des environs, cette partie des andes moins haute est plus adaptée aux forets tropicales et sub-tropicales.

En se promenant silencieusement dans la foret on se fait surprendre par des volatiles qui a notre approche changent de branche sur laquelle ils sont perches. Le battement de leurs ailes, et leur "abranchage" en lourdeur impressionnent! Par contre difficile de les saisir hormis lorsqu'ils survolent la foret. 

Pour finir, une photo d'une soirée a l'auberge. De gauche a droite,  françois le français, Luis (superbe chevelure ondule), Oscar qui était aussi a Cafayate, deux anglaises (qui ne connaissent pas les Doors), Silvina qui garde la maison la nuit, moi et puis Quentin un français.